Ma chronique du mardi (2)

Elle s’ajoute à vos articles habituels ! Ma chronique du mardi est composée de quelques brèves ayant trait aux constantes orthographiques, aux gentilés, à de petites règles toujours très pratiques… ou encore à l’actualité.

• Constantes orthographiques. Les mots commençant par « ag » ne prennent qu’un seul « g » : agenda, agio, agrandir, agripper, agronome, ou encore agueusie (absence de sensibilité gustative). Soit cent quarante-trois mots dans mon Petit Robert. « Et le "sauf", me direz-vous, quand viendra-t-il ? » Le voilà : sauf « agglomérer », « agglutiner », « aggraver » et les mots de leurs familles (agglomération, agglutinogène, etc.). Ah si, pour être tout à fait complet, il existe une dernière exception : « aggiornamento » (adaptation de la tradition de l’Église à l’évolution du monde).
• Gentilés. Comment s’appellent les habitants de Lisieux, ville du Calvados où vécut la « petite » sainte Thérèse ? Les Lexoviens.
• Non ! Une petite règle assez facile à retenir : « non » suivi d’un adjectif se construit sans trait d’union (une action non violente, nul et non avenu) ; « non » suivi d’un substantif ou d’un verbe à l’infinitif est accompagné d’un trait d’union (une fin de non-recevoir, un non-lieu, le non-paiement d’un loyer).

          Une formation en français ? Le bon réflexe : « Un monde sans fautes » !